À quelles conditions les révolutions et les soulèvements peuvent-ils constituer des matrices de subjectivation ? Quelle place faut-il accorder, au sein de ces expériences visant la transformation du monde social et politique, à la subjectivité et à ses vertus « éthiques » (courage, intégrité, abnégation, etc.) ? Comment articuler la dimension individuelle de l’engagement en première personne à la dimension collective de la lutte, de l’occupation de places, de la grève générale, etc. ?
Rejoignez-nous à Reid Hall (Paris) le 19 décembre 2017 :
10h – Bernard E. Harcourt (Columbia University/EHESS) & Daniele Lorenzini (Université Saint-Louis – Bruxelles/CCCCT)
Introduction
10h20 – Sophie Wahnich (IIAC, CNRS)
Le courage individuel et collectif en mai-juin 1789 : interroger en historienne la lecture sartrienne de l’archive
10h50 – Frédéric Gros (Sciences Po Paris)
L’éthique du politique
11h20 – Discussion
11h50 – Pause
12h – Guilel Treiber (KU Leuven)
« Se convertir à la révolution »: la révolte comme miracle vécu
12h30 – Judith Revel (Université Paris Nanterre)
Critiques de l’Un : moments révolutionnaires et compositions subjectives
13h – Discussion